Et un chef de chantier, un!

Cette semaine, j’ai appris une nouvelle qui relève du roman. Je ne sais pas pq mais en ce moment, me vie ressemble plus à un roman qu’à une vie normale. J’ai donc appris cette semaine que le chef de chantier qui suivait le chantier de mon appartement a été viré de sa société… Revenons en arrière :

Jeudi 11 janvier 2007
J’essaye désespérément d’appeler mon chef de chantier JLZ pour savoir où en sont ces plafonds qui cloquent et si l’ouvrier a fini par déboucher la douche ou pas (après avoir bouché l’évier). J’appelle son portable je tombe sur le message d’erreur : « appel interdit » . Aurait-il pu filtrer mes appels ? J’essaye donc à partir d’un autre poste, du portable d’un collègue. Non, sans succès. C’est donc sa ligne qui flanche. Je lui envoie donc un mail pour lui demander de me rappeler. J’appelle ensuite la société pour savoir ce qu’il en est, je tombe sur le répondeur. Au bout d’une demie-journée sans nouvelles. Je ressaye donc la société qui répond enfin et qui me dit que JLZ ne fait plus partie de la société… Ah ! Première nouvelle. Elle me rassure, ne vous inquiétez pas, il n’y aura pas d’incidence sur l’avancement de votre chantier. Et elle me dit que ce sera M. G qui prendra la relève. « M. G est le directeur de la société contrairement à ce qu’on a bien pu vous dire. » On ne m’a rien dit mais pourquoi m’aurait-on dit le contraire ? On je suppose que ce doit être JLZ… Ok, je demande alors pourquoi JLZ ne fait plus partie de la société. Elle me répond qu’elle ne veut pas rentrer dans ces explications mais qu’il commençait à être difficile de rattraper toutes les erreurs et les retards de chantier. Elle me dit que JLZ avait tendance à faire l’administration lui-même alors qu’il n’est pas censé la faire. Et il est vrai que sa façon de tenir l’administratif n’est pas ce qu’il y a de plus réglementaire. Mais cela dit, rien d’alarmant par rapport à ce qui se fait dans le monde des travaux !!! Elle me dit qu’il n’y a qu’un seul chèque qui lui a été transmis alors qu’en réalité, il y en a deux. Heureusement, le malentendu s’est dissipé et je lui ai demandé si les fenêtres avaient été commandées. Elle me dit qu’elle va vérifier tout ça, qu’elle reprend le dossier et que M. G va me rappeler dans l’après-midi.

Vendredi 12 janvier 2007
La société ADMS me rappelle. Elle me dit que le sous-traitant qui avait été missionné par la société va refaire son travail. Par contre, les fenêtres n’ont pas encore été commandées. Elle va vérifier auprès des fournisseurs… Elle me demande si j’ai une date limite de fin de chantier, je lui ai dit que non mais que je ne voulais pas non plus que ça s’éternise. Cependant, ils ne peuvent intervenir sur le chantier qu’une fois que le sous-traitant a terminé et que j’ai terminé d’installer l’électricité. Je leur ai dit qu’a priori ils pourront commencer à partir de la fin du mois de janvier.

Le soir, JLZ me contacte. Il m’explique qu’il est désolé, et qu’il a quitté la société parce qu’ils ne supportait plus que M. G se paye la tête de ses clients. En résumé, (parce que la discussion a qd même duré 5 min sur le portable) qu’il en avait marre d’avoir à pleurer pour que M. G passe les commandes, que cette même personne avait tendance à rembourser ses dettes avant d’honorer ses commandes. Qu’il était probablement proche du dépôt de bilan… Et qu’en conclusion je devais être très vigilante. Mais qu’il ne s’inquiétait pas trop pour moi parce qu’il savait que j’étais consciencieuse. Et surtout, il faut absolument que je persévère dans mes travaux, parce que je les réalise très bien jusqu’à présent : à preuve, je passe très bien les enduits…

Qu’est-ce que je dois penser de ce coup de fil ? Est-ce qu’il dit la vérité ? J’en doutes, de toutes façons tout le monde ment, ou du moins arrange les évènements à son avantage. A-t-il vraiment quitté la société ou a-t-il été licencié ? Je penche plutôt pour la deuxième solution. En effet, quelle personne motivée par son travail, travaillerai d’arrache-pied deux semaines auparavant et poserai sa démission comme ça ? Encore, s’il était jeune, je pourrai prendre ça pour de l’impatience, mais passé la cinquantaine, on ne quitte pas son boulot comme ça. Mais supposons qu’il dise vrai, et que la société ADMS dépose vraiment le bilan ? Eh bien, je pense que je vais perdre du temps et de l’argent dans cette histoire. Conclusion, après une soirée affreuse passée à me ressasser les pires scénarios possibles et imaginables, je vais faire 3 choses à partir de lundi : la première : prendre une assurance sur les frais d’avocats, ça peut être utile ! la seconde : appeler ADMS pour m’assurer que les fenêtres ont été commandées. Et la troisième : appeler l’ADIL pour me faire conseiller dans mon cas précis.